Sara Topelson

Sara Topelson est une architecte et urbaniste mexicaine. Elle a été membre du Conseil de l’UIA pour la région III entre 1990 et 1993 et a présidé l’Union internationale des architectes (UIA) entre 1993 et 1996. Elle est fondatrice de DOCOMOMO Mexique et a été présidente de l’Urban Land Institute du Mexique, et de l’International Women´s Forum, et est actuellement directrice par intérim du Centre de documentation et de recherche sur le logement (CIDOC). Associée de l’Agence d’architecture Grinberg + Topelson Architects, elle a plus de 40 ans d’expérience dans les domaines de l’urbanisme, de l’éducation, de l’Habitat et du logement social. 

Pourquoi avez-vous choisi l’architecture ?

Contrairement à beaucoup d’autres étudiants qui rêvent de devenir architecte, j’ai pris cette décision quelques mois avant d’entrer à l’école d’architecture. J’avais 17 ans. Deux ans plus tard, je me suis mariée et les années suivantes, j’ai eu deux enfants, une fille et un garçon ; j’ai traversé des moments difficiles pendant lesquels je devais m’occuper des enfants tout en étudiant et en gérant une maison ! C’était une mission difficile qui m’a appris à relever de nombreux défis en même temps !

J’ai obtenu mon diplôme d’architecte à 24 ans et je prévoyais de prendre un congé de quelques années, mais six mois plus tard, j’enseignais l’histoire de l’architecture et peu après, j’ai commencé à travailler dans l’atelier d’architecture de mon mari. Son aide et sa compréhension m’ont été un soutien indispensable pour mon développement personnel ainsi que pour notre lien familial et notre vie professionnelle.

Quand et comment avez-vous participé pour la première fois à une activité bénévole internationale ?

Au fil des années, je me suis impliquée dans des associations d’architectes, notamment au niveau régional et international. En 1990, je suis devenue membre du Conseil de l’UIA. En 1993, j’ai été élue Vice-président de la région III de l’UIA.

J’ai obtenu mon diplôme d’architecte à 24 ans et je prévoyais de prendre un congé de quelques années, mais six mois plus tard, j’enseignais l’histoire de l’architecture et peu après, j’ai commencé à travailler dans l’atelier d’architecture de mon mari. Son aide et sa compréhension m’ont été un soutien indispensable pour mon développement personnel ainsi que pour notre lien familial et notre vie professionnelle.

Qu’avez-vous aimé dans les activités internationales ? Partagez quelques moments mémorables de votre carrière internationale.

Devenir président de l’UIA en 1996 a été un grand défi. Les élections ont été difficiles car il y avait quatre candidats forts et il n’y avait jamais eu de femme présidente de l’UIA.

Je me souviendrai toujours du Congrès de l’UIA à Barcelone où j’ai été élue, et qui a changé notre vie pendant les trois années suivantes. Le travail était très exigeant et en même temps fascinant : j’appréciais être utile aux architectes de nombreux pays. Je garde un souvenir particulier de la rencontre entre les architectes japonais, le ministre de la Construction et le prince Takamado. Le Prince était un fan d’architecture et cela nous a conduit à des discussions longues et significatives. Ma rencontre avec des architectes polonais et le président polonais a également été très particulière et a conduit à la création de la Chambre des architectes polonais.

Le Congrès de l’UIA à Pékin en 1999 a été mémorable et rempli d’expériences inattendues. Deux jours de notre congrès se sont déroulés au Parlement chinois : la scène arborait les drapeaux des 108 sections de l’UIA.

J’ai obtenu mon diplôme d’architecte à 24 ans et je prévoyais de prendre un congé de quelques années, mais six mois plus tard, j’enseignais l’histoire de l’architecture et peu après, j’ai commencé à travailler dans l’atelier d’architecture de mon mari. Son aide et sa compréhension m’ont été un soutien indispensable pour mon développement personnel ainsi que pour notre lien familial et notre vie professionnelle.

Votre carrière au Mexique a été très fructueuse après la fin de votre mandat de présidente de l’UIA.

Quelques années après mon mandat, j’ai été invitée à participer au gouvernement mexicain à plusieurs titres : le plus important en tant que sous-secrétaire au développement urbain et territorial du Mexique (2007-2012). Ce fut un défi formidable et fascinant qui m’a amenée à proposer et à mener des programmes qui ont contribué à façonner nos villes mexicaines. Le plus important était la récupération des espaces publics : nous avons transformé ou construit 4500 espaces publics dans tout le pays en six ans. Le programme a été reconnu par l’ONU.

Pourquoi avez-vous participé pour la première fois à une activité bénévole internationale ?

Lorsque j’étais une jeune étudiante, j’ai participé au Congrès de l’UIA au Mexique, en 1978. J’ai été agréablement surprise par les conférences, les visites et les rassemblements, et surtout de pouvoir échanger directement avec plusieurs architectes mondiaux que j’admirais le plus au monde ; cela a renforcé mon intérêt naturel pour l’architecture et j’ai découvert combien il était enrichissant d’être confrontée au dialogue et à l’interaction entre toutes les générations d’architectes.

 Ce sont là les racines de mon intérêt pour les relations internationales des associations d’architectes. Ensuite, je suis devenue très active au sein de la Fédération mexicaine des architectes-FCARM, dès 1982. En 1997 j’ai été élue membre du conseil de l’UIA Région III (Amériques), et ma passion ne s’est jamais amoindrie, me conduisant à être une meilleure architecte et une meilleure professionnelle.

Quels conseils donneriez-vous à une femme architecte qui souhaite faire du bénévolat au niveau international ?

Le monde est en changement constant. Je crois en la motivation personnelle comme moteur de nos rêves et de nos aspirations. J’ai toujours été motivée par les idées et les travaux de mes pairs au Mexique et dans d’autres pays à travers le monde ; je conseillerais à mes collègues femmes architectes de suivre leurs aspirations personnelles. C’est toujours utile de parler d’autres langues qui vous rapprochent d’autres cultures et de la compréhension de la diversité des modes de pensée dans notre profession

 Ce sont là les racines de mon intérêt pour les relations internationales des associations d’architectes. Ensuite, je suis devenue très active au sein de la Fédération mexicaine des architectes-FCARM, dès 1982. En 1997 j’ai été élue membre du conseil de l’UIA Région III (Amériques), et ma passion ne s’est jamais amoindrie, me conduisant à être une meilleure architecte et une meilleure professionnelle.